Chronique de la censure ordinaire en milieu éducatif, 4 ans après : une absurdité culturelle et éthique…

Qui censurera les censeurs, demandais-je en mai 2014, en conclusion d’un billet où je faisais un état des lieux pitoyable de la censure en milieu éducatif ? D’autres mots plus forts que « pitoyable » seraient plus adéquats en l’affaire mais pourraient émouvoir les plus sensibles de mes lectrices et lecteurs.

Ainsi va la vie. Celle ou celui à qui on donne du pouvoir, oh ! juste un peu, en demandera toujours plus. L’exercice direct de la censure, par exemple, comme celui de fournir à un autre la capacité à censurer, confèrent en effet, l’un et l’autre, à celle ou celui qui les met en œuvre un pouvoir considérable. Naturellement, s’associent à ce pouvoir les plaisirs les plus subtils et les plus raffinés qui soient et, conséquemment, les plus recherchés. Mais pour en jouir pleinement, censurer ne suffit pas. Il est aussi nécessaire que ceux qui en pâtissent se plaignent. Fort, de préférence.

Là est le vrai bonheur, le nirvana, celui qui fait oublier les turpitudes de la vie. Ainsi sont et vont les censeurs, qui s’autorisent des trucs entre censeurs.

À l’école, une censure généralisée et systématique

Depuis les années 2000, tout est allé de mal en pis.

Ceux qui élaborent patiemment — quel beau métier ! — les listes noires, à l’université de Toulouse semble-t-il, les administrateurs des collectivités locales ou des rectorats, les administrateurs des prestataires de services, les directeurs académiques ou les chefs d’établissements, les administrateurs, personnes-ressources ou référents numériques des établissements, les professeurs documentalistes, les professeurs, les animateurs d’activité périscolaires, tout le monde apporte son écot à la censure de masse, au désastre culturel, à l’absurdité éthique et politique, comme disait Louise Merzeau.

Voilà ce que demandait, ci-dessous, tout récemment, un référent numérique sur un forum académique public…

Ceux d’entre les enseignants qui s’en trouvent gênés font autre chose ou, lorsqu’ils ont le courage de le dénoncer, passent pour de dangereux laxistes ou irresponsables. Les élèves s’en fichent et passent outre, s’amusant à contourner les règles ou utiliser leurs propres matériels connectés à la borne 4G du coin…

Je passe rapidement sur la manière dont, par ailleurs mais la logique reste la même, on s’assoit généralement sur le droit à s’exprimer et émettre des opinions des élèves, à commencer par les plus jeunes d’entre eux, les moins supposément rebelles. Tenez, encore un bel exemple sorti de l’actualité récente que nous raconte la presse, concernant un élève élu du CAVL dans l’académie de Strasbourg, qui avait osé critiquer l’institution.

Contribuer à l’entreprise de censure : le triste exemple de Qwant Junior

Les prestataires de services éducatifs se prêtent volontiers au jeu de cette curée, même et surtout lorsqu’on ne leur demande rien. C’est dire la pression qu’exerce le consensus.

Ainsi, à Ludovia, l’été dernier, un dirigeant de l’entreprise Qwant présentait son dernier produit pour l’éducation : Qwant Junior, pour les jeunes et les élèves de 6 à 12 ans. Ce monsieur, cet industriel, nous a expliqué qu’on trouvait sur Internet tout et n’importe quoi et qu’il convenait d’en protéger les enfants. À titre d’exemple, et pour montrer la violence extrême qui peut s’abattre sur ces pauvres chérubins sans défense, il nous a montré une grande image trouvée en ligne en bas de laquelle, en tout petit, on pouvait voir — il fallait bien chercher — un DVD d’aliens !

Regardez, c’est édifiant ! Il fallait oser, alors que plusieurs d’entre nous avaient rendu juste avant un vibrant hommage à Louise Merzeau ! On m’a demandé sur scène, à la fin de cette présentation, si je l’avais aimée et n’ai pu bredouiller que quelques mots inintelligibles tant j’étais sous le choc…

Car c’est l’argument de vente principal de Qwant Junior :

« Nous avons développé spécialement pour Qwant Junior une technologie d’analyse de métadonnées, photos, commentaires, mots clés… Cette technologie nous permet d’enrichir quotidiennement une liste noire de tout nouveau contenu inapproprié (pornographie, violence, incitation à la haine, drogues…). Cette liste est également enrichie par des professionnels de l’éducation. Qwant Junior tient aussi à jour une liste blanche qui permet de mettre en valeur les sites dont le contenu pédagogique est reconnu par les experts, en particulier dans le volet “Education”. »

Or donc, Qwant a sélectionné des experts — ça déjà, il faut oser l’appellation, à l’ère numérique, l’une d’entre ces derniers est citée, semble-t-il, dans le tweet ci-dessous — pour trouver des contenus éducatifs pertinents, comme si ceux déjà repérés par les « experts » n’étaient déjà pas mis en exergue sur les plateformes idoines, et développé des technologies (probablement du DPI, « Deep packet inspection » ou quelque chose d’équivalent) de censure de masse, la même que celle qu’utilisent déjà les dictateurs contre les droits fondamentaux de leurs peuples. Il faut être clair, il s’agit d’une privation de liberté, peu respectueuse par ailleurs des principes de neutralité de l’Internet.

Sur le site dédié à Qwant Junior Éducation, réservé au monde éducatif, des précisions sont données à propos de ces fameuses listes :

« Une liste noire qui exclut les contenus violents, les contenus à caractère sexuel explicite et les contenus de marchands référencés à titre payant, sur la base des travaux réalisés par l’Université de Toulouse ; une liste blanche qui présente des contenus éducatifs agréés par le Ministère de l’Éducation Nationale. »

Tout cela est définitivement ridicule. Le ministère a renoncé depuis longtemps à valider de son tampon institutionnel les ressources produites, même si certains s’y essaient encore un peu, et tout cela donne assez peu de crédibilité à cette liste blanche. Les fameuses listes noires de Toulouse, elles, sont confectionnées — encore une fois, quel beau métier ! — par des techniciens débordés par l’infobésité du web qui classent comme ils peuvent ce qu’ils trouvent par hasard ou ce qu’on leur signale. Ce sont eux qui avaient, naguère, je le rappelle, classé Twitter dans la liste des sites de rendez-vous pour adultes et mis dans une autre liste toute la blogosphère, ce qui donne une idée de la bonne connaissance qu’ils ont des médias en ligne.

C’est totalement ridicule parce qu’on ne résout pas un problème hautement éducatif, la présentation des contenus du web à des élèves mineurs, par de seules solutions exclusivement techniques. Comme le disait récemment un ami qui se reconnaîtra : « La sécurité c’est l’éducation, c’est ni Qwant, ni un autre moteur de recherche ». J’y reviens.

C’est hautement ridicule parce que je ne donne pas le droit à une entreprise commerciale quelconque d’imposer à l’école ou aux familles un ordre moral venu ou inspiré on ne sait d’où et de dire ce qui est violent et ce qui ne l’est pas, par exemple, ou ce qui est tout simplement inapproprié, d’un coup de mauvais algorithme quand un juge a un mal fou à le faire…

C’est ridicule aussi parce qu’il est totalement impossible de mettre en œuvre des activités d’éducation aux médias, histoire de repérer le complotisme, le négationnisme et d’autres opinions condamnables ou illégales si le web présenté aux élèves est édulcoré, débarrassé de sa médiocrité. J’ai déjà eu largement l’occasion de le dire dans ce billet, intitulé « L’éducation aux médias et à l’information est incompatible avec la censure généralisée du web » et dans bien d’autres articles ou je démontre comment et pourquoi l’école ne s’acharne pas à défendre la liberté d’expression ou ne présente que des médias licites validés par l’institution.

C’est ridicule au plus haut point parce que ça ne marche pas. La course aux URL pour confectionner des listes noires, le filtrage par DNS ou DPI, ça ne fonctionne pas, ce sont des dispositifs qu’on lance une fois mais qui n’ont pas de fin. Il y a énormément d’erreurs, des pans entiers de l’Internet sont filtrés sans trop que l’on sache trop pourquoi. Ainsi, un jeune utilisateur de Qwant Junior ne pourra accéder à aucun site qui parle de la reproduction sexuée des êtres vivants, pourtant au programme de l’école élémentaire ou du collège. Rassurez-vous, il ne pourra pas non plus accéder à ce qui concerne la reproduction asexuée et ne saura rien des stolons des fraisiers. Voir ci-dessous.

Cela n’est plus ridicule mais scandaleux quand sont présentés aux mineurs de trop nombreux faux positifs, c’est-à-dire des sites ou des ressources qui ne devraient pas l’être. Ça se produit tous les jours sur les réseaux des écoles et collèges et ça se produira encore demain, Qwant Junior utilisant les mêmes listes noires — on notera en passant l’incurie qui consiste à faire passer des contenus deux fois dans les mêmes filtres ! On n’est jamais trop prudent ! J’ai fait quelques menus essais qui montrent que Qwant prend de grands risques en annonçant une sécurité parfaite alors qu’elle est notoirement faible ou facilement contournable par tout élève un peu débrouillard. Je vous épargne la démonstration.

S’il est possible, en effet, et il faut féliciter leurs dirigeants, de penser que Qwant sera respectueux des données personnelles, les lignes ci-dessus permettent d’avoir de sérieux doutes, d’une part sur la considération qu’ils ont pour les libertés fondamentales des jeunes utilisateurs, d’autre part sur la supposée sécurité qui leur serait apportée.

Alors comment faire des recherches sur le web à 10 ans ?

Ce billet m’a donné l’occasion de réfléchir à tout cela et que je ressens d’emblée, de la part de ces industriels à qui on n’a rien demandé, comme une faute éducative majeure. Seule en effet, l’éducation, celle que prodiguent les parents à la maison ou celle que prodigue l’école, est à même d’apporter la sécurité des navigations en ligne du jeune enfant ou élève de 6 à 12 ans. Et, sauf pour son comportement supposément vertueux pour ce qui concerne les données personnelles, on n’a alors plus besoin de Qwant Junior.

Comment faire ?

Je reviens en effet un instant sur ces fameuses pages présentées aux élèves qui ne devraient pas l’être, si rares soient-elles, en rappelant, pour la troisième fois, je crois, la phrase que prononçait Mario Asselin, éducateur canadien, il y a 8 ans :

« [Il] est plus dangereux de ne pas éduquer devant la présence de dangers potentiels que de mettre à l’index et de risquer que les jeunes soient confrontés aux mêmes dangers (hors de l’école) sans les moyens d’y faire face. »

L’ambition de tout éducateur de l’Internet est donc de donner les moyens intellectuels et les compétences en autonomie pour qu’un jeune élève qui peut se trouver confronté, ailleurs qu’à l’école ou chez lui, à des contenus inadéquats, quels qu’ils soient, des fausses informations, des propos racistes, la pornographie, que sais-je encore, puisse seul, ou avec ses camarades, prendre en charge ces rencontres et en parler plus tard normalement avec des adultes, professeurs ou parents. Car, n’en doutez pas, cela lui arrivera bien un jour !

En dehors de cela, je vais très clair et vous l’écrire en gras : aucun enfant ou élève avant 12 ans ne devrait pouvoir être mis en situation de faire une recherche quelconque seul, donc sans la présence active et l’accompagnement d’un adulte, à la maison ou en classe. Ces activités sont l’occasion d’une éducation aux médias numériques et à l’information qui privilégie le pluralisme des sources et des informations et permet, peu à peu, de se confronter en toute sécurité à des rencontres délicates, sur un réseau non filtré et ouvert, cela va de soi.

Ça devrait toujours être le cas à la maison. Toujours. Je sais que ce n’est pas facile dans tous les foyers mais comment faire autrement ?

Quant aux activités scolaires, si elles ne sont pas possibles dans les conditions énoncées ci-dessus, alors il vaut mieux ne pas les mettre en œuvre avant 12 ans et attendre après cet âge pour laisser un peu plus d’autonomie et de responsabilité aux élèves, ce qui n’exclut nullement un accompagnement un peu plus distant.

Ce n’est que mon avis. Débattons-en.

Michel Guillou @michelguillou

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Nota bene : Nombre de mots de ce texte doivent, au masculin, être considérés comme neutres et non sexués.

Crédit photo : Pixabay.

[cite]

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6 commentaires pour “Chronique de la censure ordinaire en milieu éducatif, 4 ans après : une absurdité culturelle et éthique…
  1. Bonjour Michel,

    Je pense que tu te doutes que je suis dans l’ensemble ton analyse et surtout ton rejet de la censure.
    Je mettrais quand même un bémol sur ton analyse de la censure de qwant (mais pas sur la conclusion, j’y reviens)

    Un moteur de recherche est un algo qui met en relation une requête et un ensemble de pages (ou sites, ou images, ou n’importe quoi d’autre) Mathématiquement, cette relation n’est forcément pas univoque (quoi que : https://en.wikipedia.org/wiki/Googlewhack ).

    Le moteur de recherche joue alors le rôle d’éditeur en sélectionnant et hiérarchisant les réponses. Il y a forcement un choix qui est fait puisque relation non univoque. Choix ouvertement commercial avec les contenus sponsorisés, véritable censure politique pour certains pays, censure molle ou pudibonderie pour qwant, peut-être. Mais la valeur ajoutée par google, qwant ou d’autres est sensiblement du même type : faire un choix éditorial pour présenter certains résultats dans un certain ordre à l’utilisateur. Avec un algorithme… qui peut (doit) être discuté.

    Ton exemple de reproduction (a)sexuée le montre bien, l’IA derrière ces algo n’est pas encore pertinent pour éduquer un gamin et c’est heureux.

    On peut y voir de la censure, c’est à mon avis surtout la présentation qui est fait de qwant et son argumentation commerciale qui est désastreuse, pas son algorithme. C’est con qu’ils ne l’assument pas.

    C’est cette discussion-là qui doit être au centre de l’éducation que nous appelons de nos vœux sauf que… et c’est peut-être ce qui manque dans ton analyse, google a réussi son coup (et les autres en profitent) .Pour le grand public google est LE point d’entrée sur le web. Quand qwant fait une offre concurrente, ce n’est pas pour proposer autre chose mais pour prendre (un peu) sa place.

    Donc oui : « aucun enfant ou élève avant 12 ans ne devrait pouvoir être mis en situation de faire une recherche quelconque seul »
    Mais il va falloir expliquer aux parents et aux profs que non, ni google ni qwant, ne sont l’Internet ni même *le* point d’entrée sur le web. Et là, il y a du boulot : j’ai vu un jour un collègue taper dans la barre de recherche (fruit d’un accord commercial entre google et la fondation mozilla) de firefox « google » pour aller sur « http://www.google.fr ». Je le reconnais, ce jour là, j’ai baissé les bras :-(

    • Ah mais d’accord avec tout ça, aucun problème. Je l’ai écrit, d’ailleurs : «  La sécurité c’est l’éducation, c’est ni Qwant, ni un autre moteur de recherche  » en citant en fait Jean-Louis Schaff. Mais j’aurais pu écrire « L’Internet » ou même « Chercher » en substitut de « La sécurité ». J’ai juste voulu dénoncer l’argument principal et démagogique de Qwant.

  2. Ninon Louise LePage dit :

    Bonjour

    Mes commentaires gènéraux se rapprochent de ceux de Christian W. @numer_hic.

    Par contre, je vous trouve un peu naif de croire possible de ne laisser pas faire seul une recherche web par un enfant de moins de 12 ans. Ici, au Québec, je vois les enfants que je rencontre faire seuls des recherches sur le web, même à l’école. À peine savent-ils lire suffisamment qu’ils utilisent Google pour compléter les recherches nécessaires à,leurs projets scolaires, leurs projets de bricolage, à la satisfaction de toutes leurs curiosités, la mode, le maquillage, les recettes de cuisine, la pêche à la ligne et quelques péchés aussi en passant.

    Que doivent faire les parents? Faire ce que certaines écoles imposent, c’est-à-dire empêcher l’utilisation des appareils? Pourquoi alors offrir ces appareils démoniaux aux enfants ??

    Mes enfants ont eu des amis aux parents rétrogrades qui n’avaient pas de téléviseur, jugeant cette technologie trop commune, trop stupide, abrutissante et autes adjectifs du genre. Ces enfants passaient des heures chez-moi, entrant même lorsque nous étions absents. À notre retour, je trouvais les deux frères assis sagement devant la télé. Alors, une surveillance lointaine est conseillée, utiliser la censure parentale disponible. Mais avoir une saine, chaleureuse, amicale, ouverte, relation avec les jeunes me semble encore le meilleur chemin. Leur apprendre que la sexualité c’est aussi de la sensualité et non «  Marie, couche-toi là, zinz, zing, bang, bang » comme ils peuvent en voir quantité sur internet, qu’il n’est pas essentiel à leur épanouissement d’avoir des relations homosexuelles si ça ne leur convient pas, le soccer, le tennis ou l’escalade sont de meilleurs échappatoires de leur énergie que les promesse de Daeh, que la révolution peut se faire dans un maker space où en fabricant les pièces usées d’un appareil, on lutte contre l’obcelescence programmée et que le jardinage urbain est un mouvement de réappropriation de notre alimentation. Bref, la révolution peut prendre tant de douces formes. Mais pour ça, il faut être près de nos enfants, parler de la vie avec eux, être un parent ami qui veille à leur montrer les dangers, à partager nos expériences. Leur rappeler que si les nouvelles générations n’avait pas bénéficié des apprentissages des générations précédentes, nous vivrions encore tous dans nos cavernes, Leur rappeler d’adopter l’expérience que nos erreurs nous ont appris, … car, qu’ils n’aient pas peur, leurs propres erreurs les attendent au détour de la vie.

  3. Oui, relire aussi la circulaire Darcos sur le filtrage : http://www.education.gouv.fr/bo/2004/9/MENT0400337C.htm.

    Voir aussi les tests que j’ai pu faire avec « pénis », « clitoris » et « masturbation » dans Qwant Junior : choquant !
    https://twitter.com/kedemferre/status/996679407489245184?s=19

  4. Bonjour,
    Je suis à peu près d’accord sur toute la ligne. Toutefois, un point m’interpelle (point surligné en jaune et mis en gras ?) : 12 ans ? N’est-ce pas tard, face à des enfants curieux et en mal d’autonomie ? Et surtout, comment empêcher un enfant de 9,10, 11 ans, d’avoir accès à Internet ou au Web sans tomber soi-même dans le censure ?
    Autrement, merci beaucoup de ce point de vue. Je n’avais pas connaissance de l’existence de Qwant Junior. D’ailleurs, dans une optique similaire, on peut parler de la censure au lycée ! Dans certains établissements (dont celui où j’étudie), des sites comme amnesty.org, hrw.org, avaaz.org et j’en passe des meilleurs, sont bloqués par fortinet. Un point que j’essaie toujours de clarifier, et si ça vous intéresse je pourrai vous en dire plus d’ici quelques mois.
    Bonne continuation !

    • Oui, il fallait bien trouver une limite supérieure mais elle peut être évidemment modulée selon la connivence, le degré d’implication et surtout l’enfant ou les enfants concernés.
      Et oui, je suis preneur de toutes les informations qui concernent la censure massive au lycée, comme dans les autres établissements scolaires. Tenez-moi au courant ! ?

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