Mobiliser pour de bon l’attention des élèves, un défi pour l’école d’aujourd’hui

Attention

Tenez, profitez donc un peu de l’été pour échanger avec vos ados ou ceux de vos amis si vous n’avez pas ou plus l’âge… Ils sont en général plus disponibles, plus reposés — quoique ! —, moins préoccupés par les contingences matérielles, à l’exception peut-être de leur bronzage dont ils n’arrivent pas vraiment à parfaire la finition.

Posez-leur des questions sur leur collège, leurs professeurs ou, pour les plus grands, le lycée, le baccalauréat, tout ça… Au début, ils vont détester et vous saurez précisément à ce moment-là ce qu’est un adolescent renfrogné. N’hésitez pas à insister, vous ne prenez pas grand risque. Au pire, vous passez pour un « bolos » mais vous en avez vu d’autres, au mieux vous passez pour un original bienveillant qui aime parler du boulot pendant les vacances. Une fois passée cette première évaluation, vous entendrez de leur part des réponses qui devraient franchement vous surprendre. Comme d’habitude, il y a des exceptions, mais, de manière générale et massive, les collégiens et les lycéens vous diront qu’ils éprouvent sur le lieu de leur scolarité un ennui profond. Et c’est un euphémisme.

Voulez-vous en avoir confirmation ? Interrogez autour de vous les enseignants que vous connaissez, professeurs de collège ou de lycée. Leurs réponses dépendront évidemment de la discipline qu’ils enseignent, du niveau et donc de l’âge des élèves, du lieu, de leur investissement personnel, de leur ancienneté dans le métier — les plus âgés ne sont pas forcément les moins enthousiastes —… mais, de manière assez générale aussi, ils vous diront que, malgré le cœur qu’ils mettent à l’ouvrage, leurs élèves s’ennuient. Oh ! Pas tous, non, mais la plupart, oui.

Ce ne seront pas exactement les mots qu’ils (ou elles, pas facile de parler des profs au masculin !) emploieront. Ils vous diront que leurs élèves ne suivent pas, qu’ils ne sont pas au niveau, qu’ils dorment en classe, qu’ils rêvassent, qu’ils bavardent, qu’ils ne viennent pas ou plus pour les moins jeunes, qu’ils s’en fichent, qu’ils ont d’autres préoccupations, qu’ils ne travaillent pas enfin…

D’autres, plus rares, peuvent dire ça, comme une amie récemment sur Facebook :

« Bref, je suis une prof qui aime son métier comme tant d’autres… Et les élèves de mon collège n’ont l’air ni brimés, ni malheureux, ce sont juste des ados, parfois perdus dans leur vie familiale et souvent inquiets de leur avenir… »

Au collège et au lycée, l’attention des jeunes est d’abord mobilisée pour la vie sociale, pas pour les apprentissages

C’est un fait, que voulez-vous ! Pourquoi voudriez-vous que la vie s’arrête en classe ? Croyez-vous vraiment possible, comme certains, de faire de l’école un sanctuaire, protégé des supposées turpitudes de la vraie vie par de hauts murs infranchissables ? La vie sociale et sociétale, la sociabilité, la socialisation ne passent plus — seulement — par le face à face ou simplement le présentiel de la « vraie vie », c’est une certitude. C’est vrai pour la plupart des adultes et, évidemment, encore plus vrai pour les enfants, les plus grands d’entre eux d’abord.

L’identité, l’existence, la citoyenneté même de chaque enfant se construisent et se négocient aujourd’hui d’abord sur des espaces virtuels nombreux et multiples, réseaux sociaux, textos, blogues, toutes sortes de mondes dont les modes mêmes de naissance et de fonctionnement donnent le vertige aux sociologues et aux psychologues. Ainsi, à peine un espace nouveau est-il apparu, offrant de nouvelles fonctionnalités, qu’il est envahi et quasiment « squatté » par des cohortes d’ados de tous âges à la recherche de leur autonomie, de leur réputation, de leur popularité et, surtout, avides d’exercer leurs libertés fondamentales, conscience, opinion, expression, au risque parfois d’écorcher leur intimité ou d’abuser de ces droits. La liberté d’expression, ça doit s’apprendre à l’école, disais-je (1), il n’y a pas si longtemps. Même si Facebook, Twitter, Instagram tiennent le haut du pavé de ces lieux-là, d’autres sont nés depuis dont j’ai déjà évoqué ici l’essor. Je n’y reviens pas.

Alors pourquoi voulez-vous que ça s’arrête ? Parce que c’est écrit dans le règlement intérieur ? Parce que le professeur ne serait pas content ? Allons donc ! Figurez-vous que ça ne s’arrête même pas, parfois, alors que le film est intéressant, pardon !, quand le cours est passionnant et même si l’enseignant y met tout son cœur et tout son enthousiasme. Et sans doute plus que ça parfois.

Voilà de quoi décourager pour de bon le prof valeureux qui, un jour, s’aperçoit que la séquence incroyable qu’il a mis tant de temps à préparer, qui proposait aux élèves d’être actifs et producteurs, n’est pas reçue même des meilleurs d’entre eux qui textotent sous la table…

C’est la faute à qui ?

Les sales mômes ! Bien sûr que c’est de leur faute. Bruyants, sales, bavards, égoïstes, insupportables, ils sont incapables du moindre effort… Tout doit leur être acquis sans qu’ils aient besoin de bouger le petit doigt, sauf peut-être pour harceler leurs camarades, passer des heures sur des jeux vidéos idiots et violents ou fumer des choses bizarres et malodorantes.

Ah ! Ça fait du bien de se défouler un peu ! Que dire d’autre ? Qu’ils sont mal élevés, bien sûr… Ah mais alors… les parents ne seraient-ils pas un peu responsables ?

Quelles valeurs ont-ils transmises à leurs enfants ? Auraient-ils déjà oublié les valeurs que leurs parents ou leurs maîtres leur avaient eux-mêmes transmises ? Où est passé le respect de l’école et de ses maîtres ? Que sont devenus le goût de l’effort et le plaisir de la récompense ? Et puisqu’on parle de plaisir, qu’est devenu celui d’apprendre, de s’enrichir intellectuellement ? Et la morale ? Disparue…

C’est bien évident que ce sont les premiers responsables de l’éducation de leurs enfants, chantier ô combien périlleux qu’ils partagent avec l’école. Alors… les professeurs ne seraient-ils pas un peu fautifs eux aussi ?

Pas sérieux, toujours en vacances, ou en congé, ou en grève, gauchistes mais réactionnaires, les qualificatifs à leur égard ne manquent pas dans l’opinion. Mais il n’y a pas de fumée sans feu ! Bien sûr que c’est de leur faute, c’est plus clair maintenant : si les élèves sont incapables de les écouter, de leur accorder une attention, c’est qu’ils sont incapables de mettre en œuvre de manière active et intéressante les magnifiques programmes qu’on a, en haut lieu, écrits pour eux.

[Avertissement au lecteur peu attentif, lui aussi : il y a pas mal de second degré dans les lignes ci-dessus ; je préfère maintenant prendre mes précautions, suite à certains commentaires sur des billets récents qui m’ont laissé… pantois.]

De l’économie de l’attention à la pédagogie de l’attention

C’est aussi un autre fil rouge de ce blogue. L’émergence de nouveaux modèles sociaux et culturels, structurels plus que hiérarchiques, qui accompagnent l’émergence du numérique, frappe de plein fouet les médias comme l’éducation des enfants et la transmission des savoirs et des connaissances.

Ainsi, les médias sont confrontés, depuis un bon moment déjà, au grave problème de la rareté de l’attention de leurs lecteurs, auditeurs, spectateurs… à tel point qu’on parle d’un modèle économique propre. Wikipédia cite à juste titre Herbert Simon dans son article pour définir l’économie de l’attention :

« Dans un monde riche en information, l’abondance d’information entraîne la pénurie d’une autre ressource : la rareté devient ce qui est consommé par l’information. Ce que l’information consomme est assez évident : c’est l’attention de ses receveurs. Donc une abondance d’information crée une rareté d’attention et le besoin de répartir efficacement cette attention parmi la surabondance des sources d’informations qui peuvent la consommer »

D’une manière générale, on tirera profit à ce sujet de la consultation de ce diaporama de Philippe Couve et de tout ce qu’a écrit Éric Scherer, notamment sur son blogue Méta-média.

J’ai évoqué, dans un billet (2) vieux de déjà deux ans mais qui n’a pas pris une ride comment et pourquoi, très logiquement, le système éducatif était confronté aux mêmes problèmes, en citant Patrick Le Lay qui, ce jour de juillet 2004, n’a pas dit que des bêtises, en évoquant le défi de capter l’attention du téléspectateur de TF1 :

« Rien n’est plus difficile que d’obtenir cette disponibilité. C’est là que se trouve le changement permanent. »

SaisieComment restaurer l’attention des élèves ? Comment modifier radicalement les modes d’apprentissage ?

Car c’est bien le problème. Les médias, depuis des années, ont pris conscience de ces nouveaux modèles qui leur étaient imposés, de ces nouvelles contraintes et tentent de s’adapter.

Ainsi, tout récemment, sur deux blogues différents, Médiaculture et Superception, on se posait les mêmes questions, en situation de crise d’attention.  « L’autre solution consiste à booster l’impact de ses contenus en optimisant la contextualisation et la personnalisation des contenus créés. » dit-on sur le premier blogue en évoquant les possibilités nouvelles de géolocalisation, d’optimisation de la fidélité mentale et temporelle… qui tiennent comptes des moments de la socialisation et concourent à éclairer davantage les contenus d’information de leur contexte, d’un contexte personnalisé.  Le deuxième blogue insiste aussi sur cette nécessaire contextualisation du message « L’une des règles d’or de la perception est que le contexte importe au moins autant que le texte dans une communication. ».

L’un et l’autre, un journaliste et un communicant, se posent des questions, interrogent le réel, bousculent les vieilles doxas. Il est vrai que ces médiateurs, comme tous les autres ou presque, sont tous deux confrontés à de terribles impératifs économiques. Ils doivent vendre, de l’information, des données, des messages sans oublier ce que disait Le Lay, du temps de cerveau disponible.

De leur côté, les enseignants, les professeurs sont confrontés aussi aux mêmes difficultés. Si les élèves disposent d’une attention, elle n’est que rarement disponible pour les apprentissages alors qu’elle est fortement mobilisée au service du microcosme et de ses interactions sociales, nous l’avons vu. Alors pourquoi ces professionnels de l’éducation, et l’école avec eux, ne se posent-ils pas ces questions ? Ou plutôt pourquoi ne les posent-ils bien souvent qu’en forme d’échec et de résignation « On n’y arrivera pas, ils sont tous nuls, il faut sélectionner davantage » ?

Pourquoi ces professeurs sont-ils si nombreux, largement confortés pour ce faire par une hiérarchie sclérosée, à vouloir enseigner comme on leur a appris il y a vingt ou trente ans, et comme on continue d’ailleurs à leur apprendre aujourd’hui, à un moment où le numérique, l’Internet, Wikipédia, les flux massifs de données et de ressources, les fortes interactions sociales, les espaces collaboratifs n’existaient pas ?

Une première réponse est possible : l’école n’est pas soumise aux impératifs économiques. Ou plutôt pas encore. Quoique ! Déjà partout naissent des écoles privées qui jouent plus sur la différence et le tri social que sur une supposée rénovation des modes d’enseignement. Bien des éditeurs encore rêvent de proposer aux familles, au-delà du temps scolaire dans un premier temps, bientôt à la place d’une école supposée défaillante, de nouvelles formes d’enseignement, à distance, en ligne, au moment ou les élèves en ont envie, surfant sur la vague des MOOC, du connectivisme et des SPOC. Les marchés de l’enseignement en ligne et de la formation en ligne, appelés stupidement « e-enseignement » et « e-formation », sont des marchés très prometteurs qui vont rapidement s’avérer fort juteux.

L’école est déjà contrainte de s’adapter. Le défi qui lui est proposé, dont le principal objectif est de mobiliser voire de restaurer l’attention des élèves, de lui donner le coût qu’elle mérite, c’est celui de rénover de fond en comble les modalités d’enseignement, les espaces, les lieux, les temps, les services, les missions… Attention ! Il ne peut s’agir que d’une rénovation/refondation laquelle ne peut s’embarrasser d’une innovation maintenant banalisée au point que l’institution la valide et dont il n’est pas interdit de se demander, comme d’autres, si elle n’est pas un nouveau conformisme de plus.

Ce défi n’est pas pour dans dix ans, ni pour demain, mais pour tout de suite, aujourd’hui. Il y a deux ans déjà, je posais déjà ces questions :

« Si, dans ce monde numérique, il est possible d’être soi-même média, ne faut-il pas s’interroger sur la possibilité offerte à chacun, maître comme élève, eh oui !, de devenir aussi soi-même médiateur de la connaissance donc enseignant ? Le maître ne doit-il pas alors s’imposer comme le régulateur pertinent d’une désintermédiation débridée et anarchique ? »

Est-ce plus clair ?

Michel Guillou @michelguillou

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Crédit photo : Esther Vargas sur Flickr cc et woodleywonderworks via photopin cc

  1. La liberté d’expression doit impérativement s’enseigner https://www.culture-numerique.fr/?p=2562
  2. Pour une pédagogie de l’attention https://www.culture-numerique.fr/?p=316

[cite]

Posté dans Billets d'humeur, Brèves
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6 commentaires pour “Mobiliser pour de bon l’attention des élèves, un défi pour l’école d’aujourd’hui
  1. Ninon Louise LePage dit :

    Ces questions sont beaucoup trop actuelles pour les laisser se perdre dans l’espace des vacances. Je propose de revoir et stimuler la discussion sur ces questions à la reprise des classes, au bout de quelque temps quand l’ennui s’installe.

  2. Théophile dit :

    Bien d’accord avec vous, en quelques sortes l’école risque elle aussi de se faire « uberisée », et ce très prochainement, par des entreprises qui vont investir le marché de l’éducation via des mooc, des applications, des sites. Ces dispositifs existent déjà aujourd’hui mais on en est aux balbutiements : je suis persuadé que des entreprises arriveront très vite à déployer des solutions logicielles bien conçues, ergonomiques, avec du contenu rigoureux et solide, tout en étant « ludiques », avec des auto-évaluations, des possibilités de personnalisation, etc. Bref, des dispositifs d’apprentissage terriblement efficaces, à coût marginal nul ou très faible : une fois que le dispositif est crée, un utilisateur supplémentaire ne coûte rien.

    Cette concurrence va forcer l’école à s’adapter, mais connaissant la grande forte d’inertie de l’éducation nationale, j’ai quelques doutes.

    Ce sont en tout cas ce sont des questions passionnantes qu’ouvre cette révolution numérique à venir dans le champs de l’éducation.

  3. Alain Morel dit :

    Bonjour Michel,

    je découvre ton blog…

    L’ennui… Un beau sujet qui me passionne, mais qu’il est impossible d’évoquer sereinement dans notre monde enseignant. Qu’est ce que j’ai pu m’ennuyer quand j’étais élève, dans une époque qui n’avait rien de « numérique » et où les seuls écrans se résumaient à l’unique chaîne de télévision et qui n’émettait qu’en soirée ! Qu’est ce que je m’ennuie encore souvent, dans des cénacles réputés qualifiés (?) et où l’ordre du jour ne m’inspire aucune sorte d’intérêt ! Et nos ados, alors ? J’en côtoie moi aussi l’été « hors cadre ». Ce serait plutôt eux qui brancheraient la discute sur le thème lycéen, parce qu’on n’a pas tous les étés l’occasion de croiser un proviseur en short et savates, hein ? Et donc je confirme : ils s’ennuient en classe. J’ai aussi la « chance » d’en avoir encore deux à la maison. Bien. Observons les un instant : ils sont « connectés » : smartphone, tablette, ordi familial ou écran de la télé. Sur cet écran là au moins je peux distraitement observer leurs usages : et bien ils zappent… Dès que ça devient hors d’intérêt pour eux, ils zappent, et j’imagine qu’ils font de même sur leurs autres écrans et donc en cours. Alors qu’est ce qui nous différencie, eux et moi ? Je zappe aussi, je le reconnais volontiers, comme ces fameux parents d’élèves, responsables de tous les maux, zappent le fumeux discours de rentrée du proviseur, mais, et sans doute à cause de mon passé de « chaîne unique, bien moins qu’eux. J’ai grandi avec moins de choix, et peut-être aussi l’idée dominante, contexte oblige, qu’il fallait s’intéresser à des choses qui ne m’intéressaient pas. J’ai tenté ce discours auprès de mes ados : « tentez de vous intéresser à ce qui ne vous intéresse pas, juste pour voir » Ils zappent encore, j’en ai peur…
    J’ai bien conscience de ce que ce discours résume de passéisme et d’inadapté pour mes ados, seulement voilà, regardez attentivement vos auditoires de salles de classes ou de réunions : vous y trouverez une minorité d’auditeurs attentifs (ils zappent aussi parfois, mais plus brièvement) et vous constaterez à l’usage que ce sont ceux qui se trouvent en meilleure capacité de restitution. Et donc réussissent le mieux puisque le travail d’apprentissage a moins besoin de se voir approfondi dans ce temps de complément dit « à la maison » sur lequel il y aurait beaucoup à dire en termes d’injustice scolaire. Interrogez les, je le fais souvent : ils ne travaillent pas autant que vous l’imaginez. Ils zappent juste moins. Alors oui, ces mêmes ados vous confieront quand même qu’il y a des profs qu’on zappe, et d’autres moins. Quel enseignant, au cours de sa formation, quand il en a reçu une, a pu se visionner en train de faire cours ?
    Alors, nous allons tous continuer à faire de « l’obstruction au zapping » : on va essayer d’être « bons », d’intéresser l’auditoire, de ne pas être trop longs, de laisser des temps de pause à l’attention, de créer des ruptures pour réveiller l’auditoire. D’être un peu directifs aussi parfois, eh oui. Mais je reste encore persuadé qu’il faudrait évoquer autrement avec nos élèves le déficit d’attention : enseigner à rester sur le même écran.

    Un peu long ? Désolé…

  4. Alain Morel dit :

    Mais oui, bien sûr Michel,

    Pour alimenter ce débat, un lien vers une restitution d’intervention de Jean-Marc MONTEIL (que tu as un peu égratigné dans un de tes billets) sur le même thème de la mobilisation de l’attention :
    http://www.ac-poitiers.fr/eps/peda/monteil/monteil.pdf

    Là, ce sont des enseignants d’E.P.S qui restituent, validés par le même MONTEIL. J’avais assisté en 2000 (eh oui) à la même intervention, introduite par le recteur FORESTIER pour lequel je conserve un une réelle considération pour ses talents de pédagogue (et de recteur, aussi, on le pense bien ;-))
    Jean-Marc MONTEIL intervenait alors en tant que chercheur, et non pas de recteur de l’académie d’Aix-Marseille, précisait-il.
    Un détail, mais qui a son importance : l’intervention avait duré une journée entière, et personne – je crois – n’avait « zappé »…

    Attention toutefois : « L’expérience MONTEIL », qui consiste à faire croire aux « bons » élèves qu’ils sont « mauvais » et à la proposition inverse, mais pas à tous, c’est plus compliqué, se veut revêtir d’un caractère scien-ti-fique ! (mais là je taquine un peu)

    J’en étais ressorti en me disant qu’on ne pourrait plus jamais organiser les conseils de classes de la même manière : j’étais bien plus jeune et sans doute rempli d’optimisme…

    Faisons en le bilan aujourd’hui ?

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